Portés par le désir profond d'un "quelque chose" mystérieux, les enfants vont au parc. Dès que leurs parents capitulent, ils vont retrouver les balançoires, les vieilles dames assises sur les bancs, les enfants en ciré jaune, et surtout ces structures hautes et complexes qu'ils aiment tant gravir. Derrière les grilles, le temps s'écoule différemment. Le bruit de la ville se tait. Une fois n'est pas coutume, les images ont ici précédé le texte.
Dans ce duo qui réunit deux grandes artistes, Beatrice Alemagna a donné le "la" en créant une série d'images représentant des aires de jeux, étonnantes architectures de plein air. Autour de ces univers féériques, Sara Strisberg a composé des textes en forme de déclaration poétique. Au parc, espace remède et protecteur, on trouve le plaisir immédiat du jeu et de l'illusion autant que la possibilité d'amitiés décisives.